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Terreur nocturne

Trois français sur quatre souffrent d’insomnie selon la SOFRES. Cette insomnie est sévère dans 9 % des cas. Elle se traduit par un sommeil de mauvaise qualité avec des difficultés d’endormissement, des réveils multiples dans la nuit, ou un réveil trop précoce le matin. Elle entraîne toujours un retentissement sur la qualité de la journée : fatigue, irritabilité, troubles de l’humeur, de la mémoire ou de la concentration. Occasionnelle ou transitoire, elle est liée à un événement particulier ou à un environnement perturbant. Chronique, évoluant sur des mois voire des années, ses causes sont alors le plus souvent psychologiques.


Les causes

Les terreurs nocturnes sont beaucoup moins fréquentes que les cauchemars. Seulement 3 % des enfants en font et c’est plus souvent des garçons. Elles sont aussi plus fréquentes dans les familles où un des parents – ou grands-parents – a aussi eu des terreurs nocturnes.
Les terreurs nocturnes surviennent souvent quand l’enfant est âgé de 3 ans à 5 ans. Il est possible toutefois qu’elles se manifestent plus tôt, vers 18 mois. En vieillissant, l’enfant sera plus enclin à être somnambule (marcher en dormant) ou à parler durant son sommeil. Habituellement, cela se résorbe à l’adolescence pour parfois reprendre à l’âge adulte. Il se peut également que l’enfant fasse pipi au lit (énurésie nocturne).
Les terreurs nocturnes peuvent survenir quand l’enfant :

  • est excessivement fatigué ;
  • vit des changements dans son quotidien qui le rendent anxieux (séparation, déménagement, changement de garderie, etc.) ;
  • cesse de faire des siestes ou quand ses habitudes de sommeil changent.

De plus, lorsqu’un enfant est malade ou qu’il fait de la fièvre, les terreurs nocturnes peuvent apparaître plus fréquemment.
Dans ces moments, l’enfant récupère de son manque de sommeil par une prolongation de la phase du sommeil profond, phase durant laquelle se manifestent les terreurs nocturnes. Ces crises surviennent généralement à la même période, de 60 à 90 minutes après que l’enfant se soit endormi.

Attention ! Les informations présentes sur ce site ne remplacent en aucun cas le diagnostic d’un professionnel de santé. N’hésitez pas à consulter un médecin spécialiste du sommeil et à en parler à votre médecin traitant.