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La polysomnographie (PSG)

La polysomnographie (PSG)

C’est l’examen le plus complet et le plus approfondie du sommeil. le seul reconnu par les institutions médicales et scientifiques lors d’études et de recherche. Il est à la base de la compréhension de beaucoup de mécanisme pathologique et a permis d’approfondir les connaissances sur les principes de fonctionnement du sommeil mais aussi sur son traitement.

La polysomnographie est un examen beaucoup plus complet que la simple polygraphie ventilatoire. Cet examen dispose de tous les capteurs classiques du polygraphe. Il mesure donc l’activité respiratoire durant le sommeil et est capable de quantifier les évènements éventuels mais aussi de les qualifier. On obtient donc comme pour la Polygraphe un Index d’Apnées et/ou Hypopnées par heure de sommeil.
Cependant, en plus de cette activité, la polysomnographie va enregistrer l’activité du cerveau. Ainsi, on arrive à déterminer les stades de sommeil ainsi que leurs durées respectives. On peut obtenir, alors, l’architecture du sommeil et en traduire un graphique que l’on appelle hypnogramme (cf. graphique ci-dessous). Ce graphique va permettre de connaitre la série des différents cycles de sommeil et leurs durées respectives. Cela va permettre de savoir si la structure du sommeil est respectée et garde alors ses caractéristiques

C’est donc un examen plus complet. Il peut être réalisé suite à une polygraphie Ventilatoire si ce premier examen ne permet pas de diagnostiquer avec précision et certitude les problèmes de sommeil.
Suite à la polysomnographie, le médecin analyse toutes les coupes pour en faire une traduction précise, complète et expliquant le fonctionnement de la pathologie. Il obtient alors de nombreuses courbes comme représenté dans l’image ci-dessous.
N.B. : Dans tous les cas ces examens doivent être réalisés et prescris par un médecin. Ce sont des actes médicaux pris en charge par la sécurité sociale et la réalisation de cet examen peut vous éviter un parcours médical long et compliqué si vous souffrez de troubles du sommeil ou de somnolence diurne excessive.


La polysomnographie et ses capteurs

La polysomnographie nocturne est donc l’examen le plus complet. Il trouve sa place si le polygraphe est mis en échec ou si la pathologie suspectée par le médecin nécessite cet examen. Il permet de poser un diagnostic ou de le préciser. La PSG consiste en une nuit d’enregistrements de différents paramètres pendant une durée d’au moins 6 heures de sommeil. Ce test complet permet de diagnostiquer plusieurs types de troubles du sommeil, dont le syndrome d’apnée du sommeil (SAS), le syndrome de SARVAS ou SHRVAS (syndrome d’augmentation ou de hautes résistances des voies aériennes supérieures) le syndrome des mouvements de jambes sans repos, la narcolepsie, ou encore une éventuelle épilepsie nocturne …

Les paramètres retrouvés classiquement dans la polygraphie et qu’on observe aussi en polysomnographie sont :

  • la mesure du débit aérien bucco-nasal
  • la respiration (rythme et amplitude des mouvements respiratoires)
  • la saturation sanguine en oxygène,
  • le ronflement,
  • la fréquence cardiaque
  • l’activité
  • la position et les mouvements

Pour les paramètres spécifiques de la polysomnographie en voici quelques exemples (le médecin peut rajouter ou retirer des capteurs):

  • l’activité cérébrale (EEG – électroencéphalogramme)
  • les Mouvements Oculaires (EOG – électro-occulogramme) caractéristiques des phases paradoxales ou REM du patient (Cf onglet Le sommeil)
  • l’activité cérébrale (EEG – électroencéphalogramme),
  • l’activité musculaire des jambes et du menton (EMG -électromyogramme),
  • l’activité du coeur (ECG – électro-cardiogramme)

En plus de l’IAH, la polysomnographie permettra de connaître la présence de micro-éveils durant le sommeil et d’en déterminer l’origine.
Comme pour les apnées et hypopnées pour la mesure de l’IAH, on comptabilise le nombre de micro-éveils dans la nuit qu’on reporte alors sur la durée du sommeil pour obtenir l’index de micro-éveils (IME). L’IME donnera alors le nombre de micro-éveil (réveil non perçu par le sujet) durant le sommeil.
A l’issu de la polysomnographie nous obtenons donc un IAH, un IME ainsi que les différents stades de sommeil et leurs durées respectives.
Si cet indice, IME, est supérieur à 10 par heure de sommeil, on est alors confronté à une pathologie du sommeil qui pourra être caractérisée suite à une complexe analyse du médecin spécialiste du sommeil.

Attention ! Les informations présentes sur ce site ne remplacent en aucun cas le diagnostic d’un professionnel de santé. N’hésitez pas à consulter un médecin spécialiste du sommeil et à en parler à votre médecin traitant.